l’effet Narcisse, l’extrême droite et le futur.
L’effet Narcisse, sans doute à l’oeuvre dans la montée de l’extrême droite, semble appelé à un brillant avenir comme vecteur de communication… ou comment Internet nous fait redécouvrir l’Antiquité.
L’effet Narcisse, sans doute à l’oeuvre dans la montée de l’extrême droite, semble appelé à un brillant avenir comme vecteur de communication… ou comment Internet nous fait redécouvrir l’Antiquité.
Le coworking nous promet, pour notre espace de travail, économie et convivialité. La référence à cette dernière valeur n’est-elle pas insolite de la part de propriétaires immobiliers?
La pensée de l’environnement est vieille d’au moins deux siècles. Elle a évolué selon un principe de métamorphose, par “empilement“ de différentes problématiques, le produit des nouvelles s’ajoutant à la mémoire des anciennes. C’est ainsi qu’elle nous apparaît aujourd’hui et c’est l’histoire de cette construction qui va sans doute définir l’avenir de cette pensée.
À quoi peut bien servir l’internet des objets? A-t-on vraiment besoin qu’ils communiquent ? Ce qu’ils ont à se dire, ou à nous dire, justifie-t-il de saturer notre espace en rayonnements de toutes sortes?
Une récente innovation médicale s’appuyant sur l’utilisation particulière d’un rayonnement ultraviolet dans un traitement antibiotique peut être prise comme exemple, voire comme métaphore, de ce que pourrait être notre futur technologique.
L’économie collaborative apparaît comme la seule voix discordante dans le concert actuel des contre-utopies. Est-ce une révolution possible ? Est-ce une chimère de plus ? Peut-elle tenir ses promesses ? De quelle nature sont les tendances dans lesquelles elle s’inscrit ?
Mise en accusation, par certains, au nom de la valorisation du travail collectif, vouée, pour d’autres, à une spectaculaire renaissance grâce aux nouvelles techniques de recueil de données, l’évaluation de la performance personnelle en entreprise pourrait être amenée à se reconstruire par un jeu d’interactions plus progressif et plus complexe.
L’arrogance monopolistique de Monsanto sur les OGM lui a coûté beaucoup d’argent. L’idée pourrait faire son chemin que le développement d’une innovation de rupture, spécialement dans les domaines sensibles, demande une préparation de type publicitaire. Le steak haché du Googleman Sergey Brin a, de ce point de vue, tout pour faire école.
Ce qui se présentera à nous comme élément de notre futur sera perçu, connu, évalué par une pensée qui ne sera plus celle d’aujourd’hui. Comment comprendrons-nous ? Comment choisirons-nous ? Comment adhérerons-nous et à quoi ? Cette réflexion peut-elle commencer autrement que par des questions ? En voici cinq.
Toujours trop intrusive pour qui la subit, jamais suffisante pour une bonne gestion de l’inattendu, la surveillance est au cœur des débats actuels face à tout ce qu’autorise et que va autoriser le numérique. Et si l’approche de son futur consistait seulement à répondre à cette simple question: pourquoi met-on des bracelets électroniques aux prisonniers ?
Ses acteurs sont les grandes sociétés multinationales de services informatiques comme IBM ou HP. Dans sa dimension de contre-utopie, le Big Data met des capacités prédictives hors-normes au service d’une utilisation dans le domaine du contrôle social. En filigrane, la prévision des délits à la manière du Minority Report de Philip K. Dick. Ce billet fait suite à «futur du big data: le préalable idéologique».
Techniquement parlant, c’est un mode de recueil et de traitement révolutionnaire de l’information.
Mais il est susceptible de concerner les domaines les plus sensibles, de l’intégrité de l’individu à sa vie privée et jusqu’à la prédiction de ses comportements. Concept de tous les possibles et de toutes les peurs, le Big Data est plus que tout autre sensible à l’idéologie.
Alors que les nanotechnologies sont partout présentées comme l’Eldorado du futur, Bayer vient de fermer son usine de nanotubes de carbone trois ans seulement après l’avoir inaugurée.
Quels enseignements pour la pensée du futur?
Une fois exprimées quelques réserves préalables vis-à-vis d’un point de vue émanant de hauts responsables de Google et de quelques a priori sous-tendus par leurs hypothèses, quels enseignements peut-on tirer du futur numérique que nous propose le dernier ouvrage d’Eric Schmidt et Jared Cohen «The new digital age».
Selon le New York Times, Lockheed Martin serait sur le point de commercialiser le premier ordinateur quantique opérationnel: une évolution potentiellement radicale pour le futur de nos sociétés.
Un demi-siècle après les premières incursions dans la perception subliminale, la dimension invisible des images, telle que perçue par les algorithmes, est l’objet d’un regain d’intérêt. L’impact sur le devenir social pourrait être, cette fois, beaucoup plus significatif.
Internet et sa problématique nouvelle de recherche a donné au mot isolé une légitimité spécifique, une existence propre, une autonomie. Parallèlement à ce phénomène, les recherches sur les algorithmes du langage convergent sur les problématiques du sens. Que vont nous faire dire et surtout nous laisser comprendre les ordinateurs de demain?
Nous poserons l’année 1948, avec l’invention du transistor, comme point de départ d’une période durant laquelle la miniaturisation a été un compagnon de route de tous les instants, un producteur de valeur et de connotations positives pour la recherche technologique. Qu’en est-il aujourd’hui de cet argument de progrès? Voyons à partir de quelques exemples?
Empruntant des voies multiples, l’acronyme a acquis une légitimité dans l’expression tant technique qu’usuelle. Élément de langage à la fois nouveau, fonctionnel et paradoxal, indicateur d’influences de différents types, il constitue, au côté d’autres phénomènes, une des facettes d’une évolution radicale des langages.
L’anglais a mis plusieurs siècles à installer sa domination sur le monde. Mais comment imaginer que cette position hégémonique puisse le préserver des mutations qui sont actuellement à l’oeuvre dans l’évolution des échanges et de l’information dans le monde.
La brume, très utilisée dans le domaine du fantastique pour générer la peur, s’installe dans la communication scientifique autour des robots. Aujourd’hui: le robot qui apprend à parler… pour mieux soigner la maladie de Parkinson (?)