Comment se représenter le futur de l’évolution?
Se fabriquer une représentation d’une démarche aide à sa construction. La prévision peut ainsi renvoyer à 3 types d’images liés à 2 catégories d’attitudes.
Se fabriquer une représentation d’une démarche aide à sa construction. La prévision peut ainsi renvoyer à 3 types d’images liés à 2 catégories d’attitudes.
Pourquoi le futur est-il supposé particulièrement sensible au hasard… et l’Histoire aussi peu? Et pour commencer: qu’est ce que le hasard?
Insuffisamment inventive pour les uns, insuffisamment rationnelle pour les autres, l’extrapolation reste néanmoins l’unique ressource de la prévision.
Médiatiquement parlant, “être moderne“ n’est pas un fait d’évolution, mais de rupture. Cela ne consiste pas à “porter“ l’Histoire vers le futur, mais à rompre les liens avec le passé. L’Histoire est perçue comme un terrain de jeux d’érudits un … Lire la suite
Revenir en arrière pour repartir vers l’avant: les scénarios post-rétrospectifs réconcilient l’innovation et la continuité historique. Ils sont les plus fréquents, donc à priori les plus probables.
Les grands traits de la pensée unique étant posés, la vision actuelle la mieux partagée du futur en appelle à l’inédit et par là à la créativité. Pourtant personne ne considère notre Histoire comme le produit d’un jeu aléatoire de possibles.
Dell et Intel viennent de publier une étude sur l’évolution des lieux de travail en relation avec les nouvelles technologies. 5000 employés de différents types d’entreprises dans une douzaine de pays ont été interrogés.
Réchauffement climatique, transhumanisme, big data: quelles erreurs pourraient être associées à ces 3 piliers de la pensée unique actuelle? En premier lieu, va-t-on se tromper sur le réchauffement climatique? Non, bien sûr. Mais ce n’est sans doute pas dans … Lire la suite
Tout le monde est d’accord pour critiquer la pensée unique … “particulièrement en futurologie“, pourrait-on ajouter à cette boutade, car dans ce domaine elle présente une particularité remarquable: elle se trompe toujours. Tout le monde le sait d’où l’engouement pour … Lire la suite
Rétro-futurologie. Nous sommes au début des années 80 et nous écoutons un futurologue “virtuel“ nous évoquer l’avenir du football: • L’intérêt pour le football ne va faire qu’augmenter (1) • Le budget des clubs va aller croissant (1) • Les … Lire la suite
Techniquement parlant, la justice est tout à fait robotisable. D’ailleurs, elle l’est déjà… pour certaines infractions routières. Mais pourquoi n’est-ce pas généralisé? Quoi de plus simple que de mettre dans la mémoire d’une machine l’ensemble des délits, l’ensemble des lois, … Lire la suite
Si nous lisions sur tablette tactile depuis des siècles, comment verrions-nous une innovation qui aurait pour nom: livre en papier?… Comme un progrès?… Comme une technologie de rupture?… Comme un objet absurde? Il nous apparaitrait sans doute comme … Lire la suite
On attend de la futurologie qu’elle nous livre des conséquences si possible radicales et de préférence inédites. Discipliné, le futurologue s’emploie donc à énoncer des relations de cause à effets fondées explicitement sur le progrès technologique (générateur d’inédits) et implicitement sur le “principe de complétude“ (générateur de radicalité).
Comprendre ce qu’est l’utopie. Essayer de comprendre son contexte actuel. Comprendre pourquoi on ne la croit plus possible et essayer de comprendre dans quelle mesure elle peut l’être encore.
Selon la définition de Pek Van Andel : « La sérendipité, c’est rechercher une aiguille dans une botte de foin et y trouver la fille du fermier »
Selon wikipédia: « La sérendipité est, à l’origine, le fait – pour une découverte scientifique ou une invention technique – d’être ou d’« avoir été » faite de façon « inattendue » car accidentellement, à la suite d’un concours de circonstances fortuit ; et ceci souvent dans le cadre d’une recherche orientée vers un autre sujet. »
«un jour je vais mourir». Si un possible n’est pas une controverse, ce n’est plus un possible: c’est une certitude. Un possible est fondamentalement quelque chose qui se discute, qui s’argumente, qui se réfute. Qu’est ce qui fait que nous adhérons ou non à des possibles… à tord ou à raison? Comment se fabriquent-ils et surtout comment devraient-ils se fabriquer? Une approche de ces questions en s’appuyant sur 10 exemples de possibles.
Pour être utile et exister, la futurologie doit prendre ses distances avec la notion de “rupture“ et prononcer son divorce définitif avec les grands augures de fin des temps. Dans cette optique, poser clairement le futur en terme de métamorphose ouvre la voie à l’élaboration d’une méthode. Cinq principes en découlent directement. Ils ont vocation à en générer d’autres.
L’homéostasie fait partie des concepts importants de la futurologie, car en matière de prévision, l’attente concerne principalement l’expression des évolutions sociales les plus radicales. Or, la société va normalement réagir à ces déséquilibres de façon à les compenser en générant un ensemble de mesures d’adaptation, spécialement dans le domaine idéologique. La non-prise en compte de ce principe s’assimile, pour le futurologue, à un biais cognitif.
Il y a vingt-cinq ans, personne ne connaissait les termes “web“ ou “internet“. En leur temps, les mots “automobile“, “cinéma“, “télévision“, “ordinateurs“, ont émergé de la même façon. Les catégories intéressantes du futur n’ont pas encore de nom. Pourtant ce sont-elles que la futurologie se donne pour objet d’envisager. Pour ce faire, un outil possible: la «théorie des prototypes».
L’été indien, nom donné aux automnes spectaculaires que connaissent les bois et les forêts du Canada et du nord des États-Unis, nous offre une métaphore de la pensée du futur qui révèle des mécanismes très différents de ceux que privilégie la futurologie classique.