tendances & métamorphoses: le modèle du vieillissement
Le vieillissement, la mieux connue de toutes les grandes métamorphoses, peut-il nous renseigner sur la façon dont opèrent concrètement les “tendances”, ces outils fondamentaux de la prévision?
Le vieillissement, la mieux connue de toutes les grandes métamorphoses, peut-il nous renseigner sur la façon dont opèrent concrètement les “tendances”, ces outils fondamentaux de la prévision?
Les scénarios d’évolution se construisent (trop) fréquemment en postulant le développement ou l’essoufflement de pratiques envisagées de façon globale sous la forme où on les connait aujourd’hui
Pour être utile et exister, la futurologie doit prendre ses distances avec la notion de “rupture“ et prononcer son divorce définitif avec les grands augures de fin des temps. Dans cette optique, poser clairement le futur en terme de métamorphose ouvre la voie à l’élaboration d’une méthode. Cinq principes en découlent directement. Ils ont vocation à en générer d’autres.
La pensée de l’environnement est vieille d’au moins deux siècles. Elle a évolué selon un principe de métamorphose, par “empilement“ de différentes problématiques, le produit des nouvelles s’ajoutant à la mémoire des anciennes. C’est ainsi qu’elle nous apparaît aujourd’hui et c’est l’histoire de cette construction qui va sans doute définir l’avenir de cette pensée.
Tout ce qui existe, tout ce qui “peut” exister, tout ce qui “a “existé”… existera. La question est celle du poids, du registre, et du statut de ces présences futures.
La futurologie classique se nourrit d’innovations et de pénétrations rapides. Le déclin s’appuie sur le passé, sur des évolutions globales et plutôt lentes.
Une envie qui s’est diluée, une perte d’audience de l’innovation technologique, la métamorphose du “social”: trois grandes familles d’explications
La Commission européenne a présenté le 22 juin dernier une nouvelle loi sur «la restauration de la nature».
Guerres et crises ramènent aujourd’hui au premier plan la problématique multimillénaire du stockage, qui pourrait bien réorienter notre futur de façon inattendue.
Rien ne déterminera davantage le futur que les évolutions de la pensée dominante, ce qui engage à examiner celles qui pourraient la pousser vers l’erreur.
Les risques d’électrocution n’ont pas provoqué une levée de boucliers contre la diffusion de l’électricité. Or, ce serait sans doute le cas aujourd’hui.
La pression exercée par les préoccupations environnementales remet au goût du jour une des grandes disparues de la pensée du futur: l’idée de renouveau.
Entré dans l’âge adulte grâce au web et au courrier électronique il y a moins de vingt ans, Internet est encore très jeune.
C’est un présupposé d’intelligence qui permet de parler de progrès, de culture, d’éducation, de démocratie… et même de liberté, car par quoi se traduirait celle d’un imbécile?
On l’a vu dans plusieurs anciens billets, les futurologues ont toujours eu beaucoup de mal avec les prophéties en matière de transport.
Notre pensée du futur est très polluée par l’idée de rupture qui masque les phénomènes les plus intéressants de notre évolution. Rapide tour d’horizon à partir de quelques exemples.
La productivité ne semble remise en cause aujourd’hui que par les mouvements alternatifs ou syndicaux. Les capitalistes vont y venir aussi… pour d’autres raisons
La transparence nous apparait futuriste, ce qui révèle sans doute un trait important de notre façon de penser le futur
graphène et aérogels: comment approcher les possibles d’une combinatoire illimitée de propriétés révolutionnaires
5 biais de représentation: les temporalités, la notion d’état, la représentation des tendances, les représentations consolidées, les représentations humanoïdes