RUPTURE: anatomie du concept-phare de la futurologie
La prévision n’intéresse aujourd’hui que dans la mesure où elle annonce une “ rupture ”… ce qui suppose une certaine façon de penser le futur.
La prévision n’intéresse aujourd’hui que dans la mesure où elle annonce une “ rupture ”… ce qui suppose une certaine façon de penser le futur.
Tout commence par une assertion aux allures de plaisanterie: «Si une organisation a évolué dans une certaine direction, c’est parce qu’elle n’a pas pu évoluer autrement»
Big Brother ne sera pas notre futur, car ce n’est pas un concept capitaliste alors que notre futur va l’être, selon toute vraisemblance. En attendant, il n’est sans doute rien d’autre qu’une mystification… bien pratique.
Un concept est une représentation générale et abstraite de la réalité d’un objet, d’une situation ou d’un phénomène.
Le nouveau paradigme constitue le canal par lequel une société “se fait évoluer” elle-même de façon radicale. C’est peut-être la vraie source des révolutions
Pourquoi le futur est-il supposé particulièrement sensible au hasard… et l’Histoire aussi peu? Et pour commencer: qu’est ce que le hasard?
Insuffisamment inventive pour les uns, insuffisamment rationnelle pour les autres, l’extrapolation reste néanmoins l’unique ressource de la prévision.
Les grands traits de la pensée unique étant posés, la vision actuelle la mieux partagée du futur en appelle à l’inédit et par là à la créativité. Pourtant personne ne considère notre Histoire comme le produit d’un jeu aléatoire de possibles.
Réchauffement climatique, transhumanisme, big data: quelles erreurs pourraient être associées à ces 3 piliers de la pensée unique actuelle? En premier lieu, va-t-on se tromper sur le réchauffement climatique? Non, bien sûr. Mais ce n’est sans doute pas dans … Lire la suite
Tout le monde est d’accord pour critiquer la pensée unique … “particulièrement en futurologie“, pourrait-on ajouter à cette boutade, car dans ce domaine elle présente une particularité remarquable: elle se trompe toujours. Tout le monde le sait d’où l’engouement pour … Lire la suite
En rapprochant les évolutions récentes dans différents secteurs de la recherche, on peut penser qu’un nouveau paradigme scientifique est en train de naitre autour de l’idée de
“l’intelligence du bruit“.
Le logement est une thématique très particulière de la futurologie… tellement particulière d’ailleurs qu’elle en est généralement exclue. Car le logement est un “point dur“ de l’évolution sociale… ce qui le rend peu attractif pour les futurologues. Pourtant le logement va évoluer…
Le biomimétisme présente des avantages certains pour la recherche technologique. En faire une philosophie constitue, par contre, une dérive potentiellement dangereuse. Quelles formes peut prendre cette dérive, quelle est sa probabilité et à quoi peut-elle mener?
L’idée de ressource, qui semblait intemporelle, est totalement redéfinie par les nanotechnologies et avec elle toutes les notions liées, comme le gaspillage. Une révolution technique et idéologique dont la pensée écologique ne se remettra peut être pas.
«un jour je vais mourir». Si un possible n’est pas une controverse, ce n’est plus un possible: c’est une certitude. Un possible est fondamentalement quelque chose qui se discute, qui s’argumente, qui se réfute. Qu’est ce qui fait que nous adhérons ou non à des possibles… à tord ou à raison? Comment se fabriquent-ils et surtout comment devraient-ils se fabriquer? Une approche de ces questions en s’appuyant sur 10 exemples de possibles.
L’homéostasie fait partie des concepts importants de la futurologie, car en matière de prévision, l’attente concerne principalement l’expression des évolutions sociales les plus radicales. Or, la société va normalement réagir à ces déséquilibres de façon à les compenser en générant un ensemble de mesures d’adaptation, spécialement dans le domaine idéologique. La non-prise en compte de ce principe s’assimile, pour le futurologue, à un biais cognitif.
Il y a vingt-cinq ans, personne ne connaissait les termes “web“ ou “internet“. En leur temps, les mots “automobile“, “cinéma“, “télévision“, “ordinateurs“, ont émergé de la même façon. Les catégories intéressantes du futur n’ont pas encore de nom. Pourtant ce sont-elles que la futurologie se donne pour objet d’envisager. Pour ce faire, un outil possible: la «théorie des prototypes».
Le coworking nous promet, pour notre espace de travail, économie et convivialité. La référence à cette dernière valeur n’est-elle pas insolite de la part de propriétaires immobiliers?
L’été indien, nom donné aux automnes spectaculaires que connaissent les bois et les forêts du Canada et du nord des États-Unis, nous offre une métaphore de la pensée du futur qui révèle des mécanismes très différents de ceux que privilégie la futurologie classique.
Prévoir l’évolution des idéologies c’est se donner une vision des pratiques qui seront admises, des progrès qui seront recherchés et des bornes sociales qui viendront limiter les possibles technologiques. Cette évolution de type historique, lente et progressive, constitue l’essence même de la futurologie. Mais est-elle approchable… et comment ?
Cet article se situe dans la continuité de plusieurs billets précédents dont « le futur de la pensée, préalable oublié de la futurologie».