1/ anatomie du futur

Tout ce qui existe, tout ce qui “peut” exister, tout ce qui “a “existé”… existera. La question est celle du poids, du registre, et du statut de ces présences futures.

La futurologie classique se nourrit d’innovations et de pénétrations rapides. Le déclin s’appuie sur le passé, sur des évolutions globales et plutôt lentes.

Pourtant… … rien ne semblait plus facile à exploiter en numérique que du texte… et rien ne semblait plus inadapté à notre époque que le livre traditionnel.

L’approche par les réseaux nous montre que le futur n’est pas une page blanche vouée à être remplie par les heureux élus d’une pléthore apparente de possibles.

Le futur devrait s’envisager à partir d’un dialogue entre le “ pourquoi ” et le “ pourquoi pas ” qui aujourd’hui ne dialoguent plus… pourquoi?

Notre pensée du futur est très polluée par l’idée de rupture qui masque les phénomènes les plus intéressants de notre évolution. Rapide tour d’horizon à partir de quelques exemples.

La pensée unique du futur agit sur le présent beaucoup plus qu’elle ne décrit l’avenir, d’où l’intérêt d’essayer de mieux comprendre ses transformations

Peut-on changer le futur? Pour notre propos, la question est importante dans la mesure où la possibilité de changer le futur semble très corrélée à celle de le prévoir.

Les rapports de notre pensée du futur à l’image sont devenus complexes dans la mesure où notre avenir nous apparait de plus en plus lié à l’invisible

La transparence nous apparait futuriste, ce qui révèle sans doute un trait important de notre façon de penser le futur

5 biais de représentation: les temporalités, la notion d’état, la représentation des tendances, les représentations consolidées, les représentations humanoïdes

Le futur nous décevra si ses promesses ne sont pas tenues, mais curieusement il pourrait nous décevoir également si elles le sont: quelques exemples

Sanctuaire des plus hautes valeurs morales, la confiance est aussi un enfant de la paresse intellectuelle. Elle pilote les aléas de l’évolution.

Pourquoi ne peut-on pas dérouler les fils de l’Histoire jusqu’à nous… puis vers le futur? Une voie à explorer: l’Histoire contrefactuelle

Tout commence par une assertion aux allures de plaisanterie: «Si une organisation a évolué dans une certaine direction, c’est parce qu’elle n’a pas pu évoluer autrement»

Réfléchir à la pensée du futur c’est être à la recherche de ce qui, en dehors même de l’incertitude du domaine, produit des erreurs de raisonnement

De la mécanique quantique à la génétique, jamais le hasard, sous couvert de ” probabilités ”, n’a occupé une telle place dans les sciences. De quoi le futurologue devrait-il donc avoir honte?

Pourquoi le futur est-il supposé particulièrement sensible au hasard… et l’Histoire aussi peu? Et pour commencer: qu’est ce que le hasard?

Médiatiquement parlant, “être moderne“ n’est pas un fait d’évolution, mais de rupture. Cela ne consiste pas à “porter“ l’Histoire vers le futur, mais à rompre les liens avec le passé. L’Histoire est perçue comme un terrain de jeux d’érudits un … Lire la suite­­

Dell et Intel viennent de publier une étude sur l’évolution des lieux de travail en relation avec les nouvelles technologies. 5000 employés de différents types d’entreprises dans une douzaine de pays ont été interrogés.