à partir des disparitions

Si le mot «bonheur» tend à ne plus être utilisé, cela signifie que ce qu’il exprimait tend à ne plus être pensé. Pourquoi? Et d’ailleurs qu’exprimait-il au juste?

“Liberté”: ce mot qui a longtemps éclairé les esprits et derrière lequel vibrait une belle idée a glissé dans l’archaïsme. Quel sens faut-il donner à ce phénomène?

Réduit à une simple réplique de son modèle, l’humain de synthèse aurait peu d’intérêt. Dans le cas contraire a-t-il vocation à être un maître ou un esclave?

Si les problèmes se cuisinaient, la sagesse serait la gastronomie dans un monde dominé par la restauration rapide.

Il n’y a plus de respect! Les incivilités se multiplient! On a même tagué mon image d’en-tête!… Ah les salauds!

Dans 5 ans, 10 ans, 20 ans, prendra-t-on toujours 1000 selfies par seconde (*)? 400 heures de vidéos (*) seront-elles toujours uploadées chaque minute sur YouTube? 95 millions de photos et vidéos (*) seront-ils encore postés chaque jour sur Instagram?

Les jugements négatifs habituels sur “ l’époque ” n’expliquent pas seuls la désuétude de l’idée de “ devoir ”. Des mécanismes plus complexes y sont à l’oeuvre.

Le couple optimisme – pessimisme renvoie à l’approche la plus immédiate du futur. Pourquoi ces mots tendent-ils aujourd’hui à être de moins en moins utilisés?

De quoi le créateur va-t-il mourir? Car il va mourir. Sa disparition est aussi inéluctable que le fut celle de l’ouvrier ou de la mère de famille

De quoi le consultant va-t-il mourir? Car il va mourir. Sa disparition est aussi inéluctable que le fut celle de l’ouvrier ou de la mère de famille

Travailler à partir des disparitions pourrait être une voie pour échapper à la mainmise de la technologie sur la pensée du futur

La curiosité ce n’est pas poser une question, mais en enchainer au moins deux… sa disparition touche surtout aux difficultés de la seconde

Le mot “ authenticité ” est une idéologie en lui-même. Son extinction en plusieurs étapes nous livre indications et questions sur notre futur