Le changement de paradigme par l’exemple: la lumière

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La prévision à court terme se nourrit de tendances et de déclinaisons. À moyen terme, le matériau de base est différent : il sera constitué des nouveaux paradigmes (voir: nouveaux paradigmes quand tout devient autre chose) à l’œuvre sur des principes parfois millénaires. L’évolution des sciences ne se nourrit que de çà (voir : Thomas Kuhn : la structure des révolutions scientifiques).

L’emballement tous azimuts de la recherche scientifique que l’on observe depuis un siècle a, en tout premier lieu, produit une foule de problématiques différentes issues des champs de recherche les plus divers. Tout principe fut-il millénaire se trouve ainsi plongé dans un environnement de concepts qui en change totalement le sens et les possibles.

Nous l’avons précédemment évoqué pour le bruit (voir: vers un nouveau paradigme scientifique issu du bruit). Prenons ici l’exemple de la lumière.

Jadis détournée de sa fonction première dans la photographie, elle nous a offert plus récemment les développements que l’on connait dans le photovoltaïque et l’utilisation du laser. Elle s’installe aujourd’hui dans toutes les grandes promesses techniques de demain

On la trouve dans le futur de l’informatique avec les processeurs optiques ou les mémoires holographiques.

On la trouve au secours des grands problèmes environnementaux sous différentes techniques de stimulation de la photosynthèse (voir aussi ici)Diatomée Ce même principe est évoqué pour améliorer les rendements agricoles et nourrir la planète (mais comme dit le patron du café de l’Eglise : ” celle-là on nous l’a déjà faite”).

La lumière est au centre des applications ludiques ou professionnelles des hologrammes notamment des interfaces holographiqueshologramme-plasma-2-600x337

Elle s’inscrit dans le futur de la communication avec la Lifi (voir aussi ici)lifi

On la retrouve encore dans le futur de la médecine avec l’optogénétique (voir aussi ici… et )Optogenetics1-1-400x242.

Les possibles techniques du futur ne seront pas produits par la radicalisation des possibles techniques d’aujourd’hui, mais par l’intégration d’éléments connus dans de nouveaux paradigmes scientifiques ce qui, pour la créativité du futurologue, constitue un défi plus difficile… mais aussi plus plausible… et plus intéressant.


 

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